Le casting pour The Workprint

Cette interview des trois actrices principales a été réalisée en anglais par The Workprint, parue en Octobre 2018, et a été traduite en français par Charmed (2018) Hypnoweb.

Le week-end dernier, après avoir regardé le pilot du reboot de Charmed sur la CW, The Workprint a eu la chance de s'asseoir avec les nouvelles Charmed Ones, Melonie Diaz (Mel), Sarah Jeffery (Maggie) et Madeline Mantock (Macy), pour discuter de ce que les fans peuvent attendre de cette saison de Charmed.

The Workprint : Qu'est-ce qui vous a attiré dans ce reboot ?

- Madeleine Mantock : Pour la première fois, ils ont été attirés par moi ! Quand j'ai lu le script, j'ai juste pensé que c'était vraiment amusant. Ça m'a fait sourire bien plus que je ne l'avais prévu parce que j'étais un peu sceptique. Je ne savais pas pourquoi ce reboot était si important et ce qui le rendait différent. Mais j'ai été très agréablement surprise. Je n'ai cessé de dire que c'était très actuel et conscient d'une manière à laquelle je ne m'attendais pas et que je n'avais pas lue depuis longtemps. De temps en temps, je vais sur Tumblr et j'ai l'impression que si les gens de Tumblr devaient écrire une série, ce serait celle-ci.

The Workprint : Comment vous mettez-vous dans le rôle et prenez-vous en compte la série originale et son fandom ?

- Madeleine Mantock : Macy est un nouveau personnage et en ce sens, c'est plutôt libérateur car, comme si vous jouiez une personne réelle, il y a une pression supplémentaire à jouer un personnage existant. Comme nous avons la possibilité de créer un nouveau personnage, je ne ressens pas autant de pression, ce dont je suis très reconnaissant, car je pense que l'histoire serait totalement différente si nous ne faisions que répéter ce qui a déjà été fait. Et même si nous empruntons et rendons hommage à certains éléments de la série, que ce soit, je l'espère, le sens de la sororité, le Livre des Ombres et le fait d'avoir un être de lumière, vous savez, ce genre d'éléments clés. Nous essayons vraiment de construire une nouvelle histoire.

- Sarah Jeffery : Nous voulons absolument garder l'originale intacte et lui rendre hommage. Il y a beaucoup de choses dans l'originale qui restent, sinon identiques, du moins similaires. Évidemment, nous jouons des personnages différents, mais nous sommes aussi à une époque très différente et je pense que c'est le moment idéal pour faire une série comme celle-ci. C'est une sorte de catharsis de parler de sujets aussi troublants et je pense que notre série reflétera la magie et la fraternité de l'originale tout en intégrant la réalité du climat politique dans lequel nous vivons.

The Workprint : Lors du panel, vous parliez de la façon dont vous vouliez mélanger la fille aimant le maquillage avec la fille intelligente. Maggie est à l'université et dans le pilot, nous n'avons vraiment vu que la partie Greek Life, verrons-nous également la partie académique cette saison ?

- Sarah Jeffery : Oui, vous la verrez. Nous sommes en train de nous y intéresser de plus près. Je ne peux pas en dire trop. Je pense que Maggie est en train de trouver sa tribu et que la Greek Life n'est peut-être pas tout à fait pour elle. Nous sommes encore en train de l'explorer. Mais elle est encore jeune et elle navigue encore et découvre des choses et je m'amuse vraiment avec ça. Parfois, on ne sait pas ce que l'on va faire. Je ne le savais certainement pas pendant un certain temps et je me suis retrouvée ici. Je pense que Maggie sera un personnage très attachant et, comme je l'ai dit, nous voulons qu'elle ait de multiples facettes.

The Workprint : Macy va-t-elle avoir du mal à trouver sa place dans la dynamique de la famille Vera ?

- Madeleine Mantock : C'est une lutte certaine, à la fois en termes de dynamique initiale, en essayant d'être une amie et une sœur pour ces nouvelles personnes, et aussi en elle-même, en découvrant qu'elle est une sorcière, qu'elle a sa place dans cette famille, et elle a de toute façon l'impression de ne pas avoir beaucoup de choix et emménage dans la maison à la fin du pilot. Maintenant elle est dans le coup, c'est une soeur. Mais il y a vraiment des moments très amusants, certains de mes moments préférés à jouer, surtout entre mon personnage et celui de Melonie, parce qu'elle est beaucoup moins accueillante que Maggie et je pense que nous avons peut-être plus de similitudes que les personnages ne le réalisent, alors ils se prennent un peu la tête. Mais ce sont quelques-unes de mes scènes préférées parce qu'elles représentent le genre de lien humain entre sœurs qui, je l'espère, intéressera les gens, en dehors de tous les souhaits magiques et fantastiques qui sont aussi très bien, mais je chéris vraiment ces moments.

- Melonie Diaz : Vous verrez que Mel et Macy ont une relation vraiment intéressante parce qu'elles sont toutes les deux très semblables et qu'elles se prennent souvent la tête, ce qui est difficile pour moi parce que j'aime vraiment Maddie (Madeleine Mantock) et nous rions à toutes ces prises et je suis comme "Je dois être en colère contre toi mais je ne veux pas être en colère contre toi". Mais oui, la dynamique familiale est intéressante dans les deux premiers épisodes.

- Sarah Jeffery : Mel et Maggie ont toujours été proches, contrairement à Macy. Je pense que ce que j'apprécie le plus dans la série, c'est que la dynamique entre sœurs est très réelle. Vous les verrez se prendre la tête mais vous verrez aussi qu'elles s'aiment inconditionnellement. Et je pense que la mort de la mère est quelque chose qui les déchire mais les rapproche en même temps. Maggie est une personne qui, je pense, s'effondre si elle y pense trop ou si elle est trop obsédée par ce sujet, tandis que Mel insiste pour savoir ce qui s'est passé. On voit donc leurs différentes idées s'entrechoquer et j'espère que la dynamique familiale sera au rendez-vous.

The Workprint : En ce qui concerne le fait de trop ressentir, Maggie a probablement le pouvoir le plus intrusif de tous. Allons-nous la voir gérer le fait de connaître les pensées de quelqu'un d'autre que vous ne voulez pas connaître ?

- Sarah Jeffery : Oui, je dirais que intrusif est le mot parfait. C'est vraiment une ligne de conduite pour mon personnage et j'espère que nous pourrons en faire plus. Je veux dire que c'est très intéressant de pouvoir contrôler ce que l'on entend, quand on veut entendre quelque chose, quand on ne veut pas entendre quelque chose, et ce que l'on fait de ces informations parce qu'elles sont apparues, comme vous le verrez dans les épisodes suivants, à des moments très inopportuns, ce qui peut être assez drôle mais aussi assez dévastateur pour elle. Je me suis demandée "comment ce serait de lire dans les pensées ?" et j'ai l'impression que ce serait plutôt nul. Mais d'un autre côté, il y a aussi des avantages.

The Wokrprint : Dans les 5 premières minutes du pilot, on voit Mel au lit avec une autre femme, ce qui est très rare pour un personnage principal d'une série télévisée. Qu'est-ce que ça fait de jouer ce personnage principal qui, espérons-le, deviendra une icône gay ?

- Melonie Diaz : Oh mon dieu. De votre bouche aux oreilles de Dieu. J'adorerais être une icône gay. C'est vraiment cool et c'est aussi vraiment cool que les créateurs et moi ayons pris la décision consciente de ne jamais parler de sa lesbianité. Ce n'est pas un problème, c'est une femme qui aime une autre femme, c'est un être humain et c'est une sorcière. On n'en fait pas un problème, ça devrait être normal. Donc je me sens vraiment bien qu'ils soient comme "Vous savez, c'est un être humain" et c'est tout.